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Qui fait l'ange fait le con

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Pauvres chéri(e)(s)(z) ! Leur monde a cinq ans d’âge sexuel. Un rien les effraie. Pensez : la main de Gérard dans sa culotte cinq ans plus tôt et sa vie est « devenue un enfer ». Faites quelque chose : au front en Ukraine ou au bout d’un parachute, faut qu’ils apprennent. Ton « toi », tout le monde s’en contrefout ! Tu es une minorité à toi tout seul ? C’est le propre des dingues.  Adolf aussi se sentait, finalement, très seul. Et son fou à lui, Himmler, rappait aussi bien que « maître » gims : lui aussi pensait que ses ancêtres maîtrisaient l’électricité et que Cléopâtre était aryenne*. Ces salopards de juifs avaient juste invisibilisé cette supériorité ! Le juif corrompait, selon les socialistes nationaux. Foin de vision courte et antisémite pour les nouveaux racistes anti-racistes ! Pourquoi « stigmatiser » les juifs alors qu’il est si facile de s’en prendre à tous les blancs ? Les goys ne sont-ils pas finalement les alliés objectifs des juifs ? Les juifs ne sont-ils pas les reines

Variole du cerveau : mauvaises nouvelles du front

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  La variole du singe, c’est fini. Trop stigmatisant pour le singe puisque les rongeurs transmettent aussi le virus, nous explique les autorités médicales. Pourquoi ne pas l’avoir appelé variole du rongeur alors ? Parce que les faits sont là : le virus a été découvert et isolé au Danemark en 1958, chez des singes en captivité. Mais peu importe. Que les singes puissent se sentir offensés n’est pas le problème : l’OMS craint que les patients eux-mêmes cachent leur maladie pour ne pas être assimilés aux singes. L’argument est recevable et on conçoit clairement qu’une maladie qu’on nommerait « peste du raciste » inciterait à jouer les bien-portants envers et contre tout. Mais, «  en juin dernier, une trentaine de scientifiques, pour beaucoup originaires d’Afrique, ont rédigé une tribune pour demander à changer ces noms, jugeant urgent de mettre en place «  une nomenclature qui ne soit ni discriminatoire ni stigmatisante  » 1 . Toujours à la pointe pour lutter contre le racisme chez le

Cet art qui nous veut du bien et coule les chansons

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« Les minorités l’exigeaient. e , le gouvernement l’a fait. e  : la CGR vient d’être mise en place. CGR ? La Commission de la grande réécriture. Avec la rigueur scientifique qui caractérise le progressisme contemporain. e , la dite commission a limité. e sa mission à la période postérieur.e à 1492.  En effet, comme l’a récemment rappelé la CPHD (Commission pour une Histoire diverse) à la CEMSI (Commission d’élaboration des manuels scolaires inclusifs) : a vant la colonisation et la déportation triangulaire , matrices du capitalisme et du réchauffement climatique , la langue est encore innocent.e des péchés qui vont ensuit.e la transformer en agent décisif du RSF (R acisme systémique français) .  Cert.es, les chiffres du ministère de l’APC (Alphabétisation participative et citoyenne) indique que 80 % des lecteur ice s rejettent l’idée de lire un. e auteur. isse mort. e . Mais conviendrait-il que les 20 % restants soient offensé. e. s sans que justice soit rendu.e ?  Aucun. e citoye

Faire des enfants ? Un crime contre l'humanité !

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  «  L e réchauffement climatique a parfois des conséquences sur le désir de maternité ou de paternité. "Avoir des enfants dans ces conditions nous parait inconcevable", témoigne Noémie, 34 ans, résidant en Dordogne. "Quelles conditions allons-nous leur offrir ?", s'interroge-t-elle. Même chose pour Sophie, fonctionnaire territoriale à Caen et qui ne se voit pas "donner naissance à un enfant dans un tel monde". "Il est trop tard pour moi, qui ait eu trois enfants, mais c'est sûr que si j'étais plus jeune je n'aurais pas d'enfants", témoigne de son côté Armella, cadre administrative retraitée du CNRS. "Je comprends l'angoisse de mon fils qui a deux petites filles et s'interroge sur leur avenir", poursuit-elle. Nina, infirmière et maman de deux enfants envisage de "leur dire qu'ils devraient songer à ne pas devenir parents plus tard…" - France Inter, 19/07/2022 France Inter, c’est quand même b

Sexomnie : enfin le coupable rêvé !

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  Pour enrhumer le crétin, les progressistes américains sont décidément en avance. Deux nouvelles merveilles sont nées dans le ciel d’un monde « meilleur » : le «  pretty privilege  » et le somnambulisme sexuel. Le premier enfonce des portes ouvertes avec la satisfaction enfantine de lever le voile sur une construction cachée du patriarcat blanc chrétien et colonialiste. Dans le registre « la pluie mouille », le pretty privilege consiste à transformer en outil politique un bête fait biologique : les gens beaux plaisent davantage que les gens laids. Endormi que vous êtes, vous n’aviez évidemment pas réalisé que c’était parfaitement injuste et devait changer au plus vite. Discrimination positive pour les laids et balafres pour les beaux : on arrive toujours à une solution finale. Ajoutez à cela que la beauté est relative et que ses canons ont beaucoup varié au fil des époques et le tour est joué : vous devez déconstruire votre regard pour voir que la laideur est plus esthétique que l

Miroir, mon beau miroir, fais-moi TV ce soir

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Dépêche AFP du 19 juillet 2022 : " S elon le rapport annuel de l'Arcom, l a télévision reste un "miroir déformant" de la société :  f aible visibilité des personnes perçues comme "non blanches", en particulier sur les chaînes d'info, marginalisation des handicapés, place des femmes et des précaires en-deçà de la réalité, etc."   Vous connaissiez l’Arcom ? Dans le cas contraire, l’Agence France Presse vous informe que c’est un tort : le jugement de l’Arcom vaut bien une messe. Avec l’argent du contribuable, cette redoutable institution dresse un constat qui alarme l’AFP : la télévision n’est pas l’exact miroir de la France ! L’honnête homme s’étonne. Un organisme public viendrait-il soudain confirmer le malaise qui saisit de nombreux français au vu de publicités et de séries télévisées devenues les supports fayotants du camp du Bien ? Non, cette réalité (1)  n’est pas celle de l’Arcom. Il dénonce, au contraire, le manque de visibilité des « perso

Le ressentiment est la chose du monde la mieux partagée - René Nietzsche

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  Dans la presse du jour, un article qui distingue l’islam traditionnel de l’islamisme moderne à coup d’Histoire et de cinquante nuances de gris ; un autre qui compare les loubards d’hier aux barbares d’aujourd’hui ; un autre, encore, cisaillé entre l’antiracisme vintage et l’intersectionnalité bondissante ; un dernier qui s’essaie à comprendre les différences entre les gauches... La presse du matin détonne comme un jardin au réveil quand les taupes sont de sortie. Des pâtés de sable bouchent la vue. Rien de nouveau sous le soleil, pourtant. Même mort, Dieu se rit encore « des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » Cinq siècles ont passé depuis Bossuet. Dans leurs grottes, les hommes sont maintenant déchaînés. Woke jusqu’à la lie et l’hallali des ayatollahs. Tous ces désastres partagent la même cause : le ressentiment. Nietzsche n’a pas été prophète en Occident mais il avait pourtant écrit dans Ecce Homo : «  l e ressentiment doit pour le malade être esse